"On se retrouve non plus à l'intersection de deux mondes , mais divisés entre deux mondes qui ne se rejoignent pas : d'un côté le monde de tous les désirs ordinaires , qui est là et bien là , de l'autre côté , le monde du désir et de la sagesse , et ces deux mondes ne communiquent pas .Tantôt c'est l'un qui apparaît à la surface , tantôt c'est l'autre ." A.D
" Il est difficile pour un élève de cinquième de se croire en terminale . Il est encore plus facile pour l'égo de se croire beaucoup plus avancé spirituellement qu'il ne l'est . Et de là vient tout le mal . Le divorce peut être parfois total entre la réalité d'un chercheur spirituel et son ambition . (...)
Le chemin vers la Vérité est fait de vérités ; seules les vérités peuvent conduire à la Vérité, jamais les mensonges , et le chercheur spirituel doit avoir le courage de se voir exactement tel qu'il est dans ses peurs et dans ses désirs , même si c'est reconnaître que , pour l'instant , il n'est RIEN de ce qu'il peut considérer comme un sage . ( ...)
Et il arrive que le désir de la sagesse , mêlé indûment aux vestiges non assimilés de l'éducation , devienne presque uniquement un facteur de répression. (...)
Si je fais semblant d'être un sage à mes propres yeux ou aux yeux des autres , mon chemin s'arrête."
"Les mécanismes infantiles sont organisés autour d'un certain nombre de thèmes , toujours les mêmes : être rassurés d'une peur , être pris en considération , se sentir aimé . (...)
Au moment même où vous cherchez à devenir plus éveillé , plus libre , des vasanas très fortes se lèvent , qui ne sont absolument pas concernées par votre But et qui vont vous ramener dans des mécanismes infantiles contredisant complètement la démarche adulte entre toutes de la recherche du Soi. (...)
Vous ne pourrez démonter ces mécanismes qu'en projetant la lumière de la Buddhi et en les rendant pleinement conscients " A.D.
"L'amour est une matière plus dure que le diamant , donnée sans condition par Mozart quand il joue ,donnée par le silence , la solitude , la pluie et la lumière quand Mozart dort " C.Bobin