Başım köpük köpük bulut, içim dışım deniz, ben bir ceviz ağacıyım Gülhane Parkı'nda, budak budak, şerham şerham ihtiyar bir ceviz. Ne sen bunun farkındasın, ne polis farkında.
Ben bir ceviz ağacıyım Gülhane Parkı'nda. Yapraklarım suda balık gibi kıvıl kıvıl. Yapraklarım ipek mendil gibi tiril tiril, koparıver, gözlerinin, gülüm, yaşını sil. Yapraklarım ellerimdir, tam yüz bin elim var. Yüz bin elle dokunurum sana, İstanbul'a. Yapraklarım gözlerimdir, şaşarak bakarım. Yüz bin gözle seyrederim seni, İstanbul'u. Yüz bin yürek gibi çarpar, çarpar yapraklarım.
Ben bir ceviz ağacıyım Gülhane Parkı'nda. Ne sen bunun farkındasın, ne polis farkında.
Nâzim Hikmet
Jesuis tout imprégné de mer et sur ma tête écument les nuées
Dans le jardin de Gulhané, voilà que je suis un noyer Un vieux noyer tout émondé, le corps couvert de cicatrices Nul ne le sait, ni toi, ni même la police. Dans le jardin de Gulhané, voilà que je suis un noyer Et tout mon feuillage frémit comme au fond de l'eau le poisson Et comme des mouchoirs de soie, mes feuilles froissent leurs frissons Arrache-les, ô mon amour, pour essuyer tes pleurs. Or mes feuilles, ce sont mes mains, j'ai justement cent mille mains De cent mille mains je te touche et je touche Istanbul Mes feuilles ce sont mes yeux, et je regarde émerveillé De cent mille yeux je te contemple et je contemple Istanbul Et mes feuilles battent et battent comme cent mille coeurs
Dans le jardin de Gulhané, voilà que je suis un noyer Nul ne le sait, ni toi, ni même la police
Uzun ince bir yoldayim ........ Je suis sur une route étroite et longue
Gidiyorum gündüz gece...... J'avance jour et nuit Bilmiyorum ne haldeyim....... Je ne sais pas dans quel état je suis Gidiyorum gündüz gece........ J'avance jour et nuit..
Dünyaya geldigim anda..... Dès que je suis venu au monde
yürüdüm ayni zamanda....... Je me suis mis à marcher iki kapili bir handa................ Dans cette auberge à 2 portes
(la naissance et la mort) Gidiyorum gündüz gece...... J'avance jour et nuit
Düsünürsen derince............. Si tu penses profondément Uzak gözükür görünce.......... Le lointain t'apparait clairement Yol bir dakika miktarinca....... Dans l'espace d'un instant Gidiyorum gündüz gece....... J'avance jour et nuit
Sasar Veysel isbu hale......... Veysel s'étonne de cet état Gah aglayan gahi güle........... Parfois pleurant, parfois riant Yetismek için menzile............ Poursuivant mon but Gidiyorum gündüz gece........ J'avance jour et nuit
Note : La chanson interprètée par Tarkan est écrite et composée par le grand poete Asik Veysel,qui est mort il y a une dizaine d'annèes. Les poetes turcs ont l'habitude de citer leur propre nom dans leurs poemes
Bakacak arkamdan mutfak penceremiz. Balkonumuz geçirecek beni çamaşırlarıyla Ben bu avluda bahtiyar yaşadım bilemediğiniz kadar, Avludaşlarım, uzun ömürler dilerim hepinize…
yani, yaşamanın dışında ve ötesinde hiçbir şey beklemeden,
yani bütün işin gücün yaşamak olacak.
Yaşamayı ciddiye alacaksın,
yani o derecede, öylesine ki,
mesela, kolların bağlı arkadan, sırtın duvarda,
yahut kocaman gözlüklerin,
beyaz gömleğinle bir laboratuvarda
insanlar için ölebileceksin,
hem de yüzünü bile görmediğin insanlar için,
hem de hiç kimse seni buna zorlamamışken,
hem de en güzel en gerçek şeyin
yaşamak olduğunu bildiğin halde.
Yani, öylesine ciddiye alacaksın ki yaşamayı,
yetmişinde bile, mesela, zeytin dikeceksin,
hem de öyle çocuklara falan kalır diye değil,
ölmekten korktuğun halde ölüme inanmadığın için,
yaşamak yanı ağır bastığından.
1947
2
Diyelim ki, ağır ameliyatlık hastayız,
yani, beyaz masadan,
bir daha kalkmamak ihtimali de var.
Duymamak mümkün değilse de biraz erken gitmenin kederini
biz yine de güleceğiz anlatılan Bektaşi fıkrasına,
hava yağmurlu mu, diye bakacağız pencereden,
yahut da sabırsızlıkla bekleyeceğiz
en son ajans haberlerini.
Diyelim ki, dövüşülmeye deşer bir şeyler için,
diyelim ki, cephedeyiz.
Daha orda ilk hücumda, daha o gün
yüzükoyun kapaklanıp ölmek de mümkün.
Tuhaf bir hınçla bileceğiz bunu,
fakat yine de çıldırasıya merak edeceğiz
belki yıllarca sürecek olan savaşın sonunu.
Diyelim ki hapisteyiz,
yaşımız da elliye yakın,
daha da on sekiz sene olsun açılmasına demir kapının.
Yine de dışarıyla birlikte yaşayacağız,
insanları, hayvanları, kavgası ve rüzgarıyla
yani, duvarın ardındaki dışarıyla.
Yani, nasıl ve nerede olursak olalım
hiç ölünmeyecekmiş gibi yaşanacak...
1948
3
Bu dünya soğuyacak,
yıldızların arasında bir yıldız,
hem de en ufacıklarından,
mavi kadifede bir yaldız zerresi yani,
yani bu koskocaman dünyamız.
Bu dünya soğuyacak günün birinde,
hatta bir buz yığını
yahut ölü bir bulut gibi de değil,
boş bir ceviz gibi yuvarlanacak
zifiri karanlıkta uçsuz bucaksız.
Şimdiden çekilecek acısı bunun,
duyulacak mahzunluğu şimdiden.
Böylesine sevilecek bu dünya
"Yaşadım" diyebilmen için...
A propos de la vie,
Nazim Hikmet, février 1948
La vie n'est pas une boutade Tu la prendras au sérieux Comme l'écureuil par exemple Sans rien attendre hors ni haut-delà de la vie C'est à dire : vivre sera ton soucis. La vie n'est pas une boutade Tu la prendras au sérieux Mais à tel point au sérieux Que les mains ligotées, par exemple, dos au mur Ou dans un laboratoire En blouse blanches, avec d'immenses lunettes Tu mourras pour que vivent les hommes Les hommes dont tu n'auras même pas vu le visage. Et tu mourras tout en sachant Que rien n'est plus beau, que rien n'est plus vrai que la vie. Tu la prendras avec sérieux Mais à tellement avec sérieux Qu'à 70 ans, par exemple, tu planteras des oliviers Non, pour qu'en héritent tes enfants, non Mais parce que tu ne croiras pas à la mort tout en la redoutant Mais parce que la vie pèsera plus lourd dans la balance.
1947
2
A supposer qu'on doive subir Une grave intervention. Cela signifie que peut-être On ne pourra jamais se relever de la table d'opération Bien qu'il soit impossible de ne pas ressentir le désarroi De s'en aller un peu trop tôt Nou rirons quand même de l'anecdote de Bektachi. Nous regarderons par la fenêtre si le temps est pluvieux Ou encore nous attendrons avec impatience Les dernières nouvelles de la radio. Supposons que nous sommes au front Pour des raisons qui valent la peine de se battre, Et là, dés le premier jour, dés la première attaque Nous pouvons tomber à plat ventre et mourrir Nous le saurons, une rage bizarre au coeur Mais nous serons passionément curieux De l'issue de cette guerre Qui durera peut-être des années. Supposons que nous sommes en prison Que nous approchons de la cinquantaine Et que 18 années devront encore s'écouler Avant l'ouverture de la porte en acier. Et pourtant nous vivrons avec le monde du dehors Avec ses hommes, ses animaux, ses luttes, et ses vents, Avec le monde et l'autre côté des murs. Bref, où que l'on soit, qu'elles que soient les circonstances, il s'agit de vivre Comme si l'on ne devait jamais mourir.
3
Ce monde refroidira, Etoile parmi les étoiles Et même des plus petites Une pépite d'or sur fond de velours bleu en somme Notre gigantesque univers en somme. Ce monde un beau jour refroidira Même pas comme un bloc de glace Ou un nuage mort Il roulera comme une coquille de noix vide Dans l'obscurité sans bornes ni limites... Dés maintenant tu en éprouveras la douleur Tu en ressentiras dés maintenant le chagrin. C'est ainsi que tu dois aimer le monde Pour pouvoir dire "j'ai vécu".
"Le chevalier de l'éternelle jeunesse Suivit, vers la cinquantaine, La raison qui battait dans son coeur. Il partit un beau matin de juillet Pour conquérir le beau, le vrai et le juste. Devant lui c'était le monde Avec ses géants absurdes et abjects Et sous lui c'était la Rossinante Triste et héroïque.
Je sais, Une fois qu'on tombe dans cette passion Et qu'on a un coeur d'un poids respectable Il n'y a rien à faire, mon Don Quichotte, rien à faire, Il faut se battre avec les moulins à vent.
Tu as raison, Dulcinée est la plus belle femme du monde, Bien sûr qu'il fallait crier cela à la figure des petits marchands de rien du tout, Bien sûr qu'ils devaient se jeter sur toi Et te rouer de coups, Mais tu es l'invincible chevalier de la soif Tu continueras à vivre comme une flamme Dans ta lourde coquille de fer Et Dulcinée sera chaque jour plus belle."
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NAZIM HIKMET
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Oeuvre André Masson
Don Kişot
Ölümsüz gençliğin şövalyesi, ellisinde uyup yüreğinde çarpan aklına bir temmuz sabahı fethine çıktı güzelin, doğrunun ve haklının: Önünde mağrur, aptal devleriyle dünya, altında mahzun ve kahraman Rosinant'ı.
Bilirim, hele bir düşmeye gör hasretin halisine, hele bir de tam okka dört yüz dirhemse yürek, yolu yok, Don Kişot'um benim, yolu yok,
yel değirmenleriyle dövüşülecek.
Haklısın, elbette senin Dulsinya'ndır dünyanın en güzel kadını, elbette sen haykıracaksın bunu
bezirganların suratına,
ve alaşağı edecekler seni
bir temiz pataklayacaklar seni.
Fakat sen, yenilmez şövalyesi susuzluğumuzun, sen, bir alev gibi yanmakta devam edeceksin