1 mai 2009
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L'émission incontrôlée du verbe.
A Lempdes église en Haute Loire
"Apprendre à maîtriser l'émission du verbe, c'est découvrir son compagnon inséparable : le silence.C'est dans la pratique du silence, en s'abîmant dans son intériorité, que s'entendent les voix subtiles, celles qui communiquent les messages essentiels. La parole devient muette, le silence parle de lui-même, rassemblé dans l'être. Une parole fleurie prolonge les moustaches sans faire écran aux oreilles. Il n'est plus besoin de transmettre."
Parole et silence réunis et intégrés
"Compagnons de Voûtes"
Des itinéraires de pierres vers le Divin.
Pierre-Marc ANTHONIOZ
29 avril 2009
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Maître Shon Shan ( 926-993) leva sa cane de bambou .
La montrant à se disciples , il dit : "si vous moines, appelez ceci cane de bambou , vous la fixez - Si vous ne l'appelez pas cane de bambou , vous allez à l'encontre du fait . Ainsi , vous ne pouvez ni dire quelque-chose , ni ne rien dire (qu'est-ce donc alors ?) .
Dites-le-vite! Dites-le-vite!" "Dites-le vite!" ou Dites-vite quelque-chose !" est très significatif dans un contexte zen de ce genre. Cela signifie "Dites quelquechose de décisif, sans réflexion, sans pensée!", car même la plus faible réflexion éloignera immédiatement l'homme du niveau primaire de la Réalité. Le niveau primaire de la Réalité doit au contraire être actualisé sur-le-champ sous la forme d'un mot ou d'un geste jaillissant d'une dimension de conscience qui dépasse et transcende l'articulation.
Toshihiko Izutsu
"Le Kôan Zen"
22 avril 2009
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L’être crée des phénomènes que seul le vide permet d’utiliser.
Il n’est rien qui ne s’arrange par la pratique du non-agir.
20 avril 2009
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Un texte qui m'a longtemps interpelée, accompagnée:
"Si vous ne favorisez pas le talent, les hommes ne se donneront pas le mal pour conquérir une position.
Si vous ne donnez aucune valeur aux choses difficiles à atteindre, personne ne voudra les voler ni se battre pour les obtenir.
Si vous ne faites pas ressortir ce qui est désirable, l'homme ne sera troublé en son coeur et ne fera pas l'effort de le conquérir.
La règle du sage, pour gouverner, est d'ouvrir les coeurs et d'emplir les ventres"
Le Tao Te King
11 avril 2009
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C'est un bonheur de découvrir les mots de Pierre Rabhi.
Je découvre un deuxième livre de lui, et je vous en livre un passage lu hier soir :
"Le fait que la croissance illimitée soit le problème et non la solution est une évidence qui gagne enfin les esprits. Toutes ces propositions circonstanciées démontrent en définitive la nécessité absolue de changer de paradigme si nous voulons que notre histoire se poursuive. Car imaginer que le modèle de société qui domine et détermine le monde puisse être simplement aménagé est une dandereuse illusion. Croire par exemple que la planète pourtant limitée n'est qu'un gisement de ressources à épuiser jusqu'au dernier arbre ou poisson est une faillite de l'esprit. Un nouveau paradigme, ou plus simplement une nouvelle logique, inspirée par l'urgence écologique et humaine doit impérativement placer l'humain et la nature au coeur de nos préoccupations, et tous nos moyens et compétences à leur service.
Il est évident que toute conscience qui s'éveille et agit a déjà triomphé de la fatalité. Car elle participe à la cohérence de la société par la cohérence qu'elle instaure en elle-même et dans sa vie. Nous sommes tous invités non pas à renoncer au monde, mais à mettre en commun nos talents et nos moyens pour le bâtir autrement."(suite à venir)
Pierre Rabhi
Manifeste pour la Terre et l'Humanisme
Voir aussi blog de Pierre Rabhi
19 mars 2009
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Photo offerte par Yamuna
"De même qu'une maman appelle son enfant : " Mon gros lapin , mon oiseau rare , ma poulette , mon soleil , mon n'importe quoi...", quand elle le caresse , de même on donne le nom de "Mère Divine" à l'ETRE, quand on s'abandonne à ses caresses".
"Il est à peu près sûr qu'un ermite qui n'arrive pas à trans-subtancier Dieu-Père en Dieu-Mère se verra obligé de combler son manque affectif avec un toutou ou un chat..."
Frère Antoine
Pour Yamuna
18 février 2009
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"La plupart des relations que j'observe dans cette culture commencent quelquepart au sommet de la montagne. Là haut , on a le sentiment agréable d'être amoureux. Il y a d'abord toutes les difficultés du début de la relation-oh ! Que c'est frustrant! - il faut y aller , vous avez peur que ça ne marche pas, vous craignez l'échec.Mais en fin de compte tout fonctionne bien et vous vous croyez au paradis.Voilà une relation au sommet de la montagne.
Comme une relation doit grandir et être constamment en mouvement, lorsqu'elle est déjà au sommet, où va-t-elle aller? Il est bien difficile de trouver comment continuer à faire le tour du sommet. Aussi , bien souvent , l'intensité de la relation finit par tomber.
Dans un contexte où la communauté soutient la relation entre deux personnes, elle commence au bas de la montagne. Progressivement , elle est poussée vers le sommet par la communauté et par l'esprit, avec le soutien de rituels , de sorte que , lorsque les deux personnes parviennent au sommet , elles y arrivent accompagnées de toute la communauté.
Quel est le destin d'une relation en l'absence de communauté ? Et en l'absence de rituels ? J'estime que c'est une entité en danger. C'est pourquoi ceux d'entre nous qui vivent une relation intime, doivent commencer à la considérer comme quelque chose de sacré dont il faut prendre soin dans un contexte de rituel."
Sobonfu Somé
Vivre l'intimité
7 février 2009
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"Je dois leur pardonner mille fois pour le mal qu'ils font.
Je ne serai pas une victime"
(Trouvé à l'instant sur le iPapy : merci Corinne !)
Une phrase comme celle-là vous met à l'envers / Le dedans dehors , et le dehors dedans / et vous ne restez plus le même. Qu'est-ce qui change ? Après l'effroi , l'espérance d'un monde nouveau.
Des expériences aussi radicales , sont rarement vécues de cette façon.
Mais savoir que c'est possible nous oblige à donner le meilleur de nous-même pour y arriver .
Je ne sais pas si je le fais.
Sylvie